La Grèce, qui vit très largement de son industrie touristique (18% du PIB et 20% du total des emplois), redoute une désaffection de ses amoureux
Une situation économique catastrophique
Le Plan de sauvetage de 110 milliards d'euros (dont 80 milliards de la part de l'Union européenne) implique une cure d'austérité sans précédent pour les citoyens grecs. Les sacrifices importants qu'elle entraine génèrent une ambiance très tendue dans le pays qui connait manifestation sur manifestation (parfois meurtrières) et grève sur grève (avions, bateaux, routiers).
Cette situation délicate n'attire pas le touriste, effrayé par plus de 5 grèves générales en Grèce dans l'espace de quelques mois et plus friand d'ouzo que de conflit social.
Des touristes réticents
Les Touristes actuellement sur place ne sont pas visés par les manifestations, et ne courent aucun risque, martèle le gouvernement grec.
Il n'en reste pas moins que les 200 militants communistes qui occupaient récemment l'Acropole n'ont rien fait pour arranger les choses.
On prévoit pour l'été 2010 une chute du tourisme de 15 à 25%, d'autant qu'aucune braderie du prix des voyages n'est à l'ordre du jour, car, dit le SNAV (Syndicat National des Agences de voyages) : " qui dit baisse des prix dit baisse de qualité et aujourd'hui un touriste a tellement le choix qu'il recherche la compétitivité, mais aussi la qualité et la sécurité ".
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