Présenté le 1er mars dans le cadre du Salon de l'agriculture, le plan de souveraineté pour la filière fruits et légumes, aujourd'hui importés à 50%, devrait mobiliser 200 millions d'euros dès 2023, avec pour but de reconquérir des parts de marché. Les collectivités sont invitées à apporter leurs propres financements. Le plan vise notamment à "adapter chaque bassin de production aux nouveaux contextes climatiques".Les collectivités territoriales qui souhaitent s'engager, en particulier les Régions et les départements, seront à ce titre des partenaires de premier ordre dans la mise en œuvre de ce plan, certains ont d'ailleurs déjà indiqué leur volontarisme en la matière.
Objectif
Le plan de souveraineté fruits et légumes constitue un exemple de la méthode gouvernementale de planification écologique, afin d'anticiper et d'engager les transitions, au service de la souveraineté alimentaire. Il permet d'engager des transformations structurelles de la filière pour renforcer durablement la capacité productive de la filière, dans l'Hexagone et l'Outre-mer : modernisation et décarbonation du parc de serres, renouvellement et renforcement de la résilience des vergers, agroéquipements innovants, recherche-développement et innovation. Il vise également à améliorer la protection des cultures.
- Ce plan visera à adapter chaque bassin de production aux nouveaux contextes climatiques, en liaison avec les Régions et l'ensemble des collectivités locales.
Financement
Ce plan pluriannuel se déploiera jusqu'à 2030, pour assurer une continuité dans l'action. Dès 2023, l'objectif est de mobiliser 200 M€ en faveur de la filière fruits et légumes, dont au moins 100 M€ du guichet agro-équipements et une maximisation de l'enveloppe de France 2030 dédiée à la recherche-développement et innovation.