L'Association des petites villes de France (APVF), le Groupe SPHERE et Citeo ont dévoilé leur première étude sur la gestion des déchets ménagers et assimilés dans les petites villes (2 500-25 000 habitants). En plus du besoin d'accompagnement, cette étude souligne la nécessité de faire de la pédagogie sur des sujets aussi complexes que la tarification incitative, la simplification du geste de tri ou la collecte sélective des biodéchets.
Au cœur des priorités exprimées : la simplification du geste de tri, la mise en place de la collecte sélective des biodéchets et la lutte contre les déchets abandonnés
Trois grandes priorités ont été remontées par les petites villes interrogées dans cette étude :
- la simplification du geste de tri déjà déployée dans 70 % des territoires interrogés. Les collectivités locales concernées ont pu constater très rapidement les impacts positifs sur les performances de tri ;
- la collecte séparée des biodéchets déjà mise en place par près de la moitié des répondants. Elle est très largement soutenue par près de 90 % des petites villes interrogées ;
- les déchets abandonnés devenus également une préoccupation forte pour une très large majorité des petites villes. 77 % d'entre elles considèrent que le pouvoir des maires est insuffisant pour faire face à ce phénomène.
Les petites villes, en première ligne pour la mise en œuvre d'une tarification incitative des déchets
La majorité d'entre elles déclare que ce mode de tarification a permis de réduire la quantité de déchet de 25 à 50%. Néanmoins, les collectivités interrogées soulèvent l'existence de freins à sa mise en place qui requièrent de renforcer l'accompagnement technique et financier et la sensibilisation et communication auprès des citoyens.